| Retour 
      accueil 
       
        
        
          | L’ECHO DES 
            MURS Gazette de 
            l’association " En avant 
            Thomery "      |  
       EDITORIAL Au cours de notre travail sur la mémoire en 2011, l’idée a germé d’associer les Thomeryons à notre démarche visant à recueillir les souvenirs de ces moments qui ont construit l’histoire et l’identité de Thomery. Les murs, notre précieux patrimoine, font partie de cette mémoire et chaque Thomeryon qui s’est prêté à l’exercice du souvenir a une anecdote à raconter sur les activités autour de la culture du chasselas. L’Echo des Murs s’adresse aux habitants de Thomery afin que chacun découvre ou retrouve cette mémoire collective ou individuelle faite de quotidien, d’anecdotes et d’instants particuliers. Cette gazette, en vous livrant ces témoignages du passé, espère sensibiliser chacun à l’intérêt de protéger le patrimoine qui nous a été légué et de le mettre en valeur. Ainsi, le projet de consolidation de murs s’inscrit dans cette intention de valorisation et de préservation de nos murs. Nous souhaitons également proposer un espace de dialogue et d’échanges par le biais d’une tribune libre et aborder divers sujets liés à notre activité associative : 
la sensibilisation à la biodiversité par le suivi d’espèces comme les hirondelles, les chauves-souris ou les hérissons 
la réalisation de pistes cyclables pour développer les liaisons douces et proposer des alternatives à la voiture Nous constatons avec satisfaction que les promeneurs peuvent enfin accéder au chemin de contre-halage et flâner sur les bords de Seine. Enfin, nous envisageons de poursuivre les échanges culturels déjà initiés par l’association et de les développer avec d’autres communes.                                                                      
      Rose de la Fuente,  présidente de l’association " En Avant Thomery " 
       ACTIONS ET BILAN   ENQUETE SUR LES 
      TRANSPORTS                      Accès à la gare de Thomery par les transports 
      en commun    Premier épisode : qu’en 
      pensez-vous ? Résultats de l’enquête pratiquée auprès de 66 voyageurs 
      en Juin 2011               La totalité des répondants étaient favorables à l’instauration d’une navette de bus entre la commune de Thomery et la gare. Les horaires de fréquentation des trains confirmaient l’intérêt de 4 rotations le matin (6h30-8h) et 5 le soir (17h-19h). Une majorité de personnes se prononçait pour une participation financière maximale de 2 euros par jour. Lors d’une réunion des représentants de l’association avec nos responsables communaux, ces derniers nous ont fait part des diverses démarches engagées sur le thème du transport collectif vers la gare et en ont rendu compte dans le bulletin municipal d’avril 2011. Nous allons revenir vers nos élus pour connaître l’état des différentes démarches en cours et ne manquerons pas de vous tenir informés dans notre second épisode…. NETTOYAGE DE PRINTEMPS - 18 mars 
      2012.                   " La forêt est une 
      poubelle " 
      
        
        
          |   | 116 m3 de gravas et détritus sur 2 kms de route : tel a été le rendement du ramassage de printemps de notre association. Les volontaires se sont attaqués à la distance qui sépare le village et la gare SNCF de Thomery. Ils ont récolté 2 m3 de résidus de travaux, le même 
            volume de bouteilles de bière et de canettes, ainsi que des briques 
            de jus, des paquets de chips, des cartons, des sacs de restauration 
            rapide, des plastiques de toutes sortes. Il faut compter aussi un 
            carénage de moto, un tournevis, des couteaux, des seringues, des 
            médicaments, des filtres de cigarettes, des enveloppes de bonbons .. 
            Deux semaines après, ça 
      revenait !!! |  LES PÊCHES EN FOLIES 
        
        JARDINS 
      OUVERTS                                                      Pour une première, c’était une réussite !
          | Thomery était représenté à Montreuil, le 16 
            juin 2012, pour la journée " Pêches en folies " qui 
            célèbre le passé horticole de cette commune de la petite couronne de 
            Paris. Montreuil, au XIXe siècle, était sillonné de 600 km de murs à 
            pêche, et s’est essayé à la culture du chasselas, à la thomeryonne. La commune entretient aujourd’hui 17 km de ces précieux vestiges. Aussi, de nombreux résidents de Montreuil ont-ils entendu parler de Thomery ou l’ont visité. Participant pour la deuxième fois à l’événement, En Avant Thomery a resserré ses liens avec les habitants, élus et responsables municipaux de Montreuil. Une élue et un responsable municipal sont venus visiter Thomery et ses Longs sillons en juillet dernier.                    . | 
 Nous remercions Monsieur Bressoles, adjoint 
            au cadre de vie à Thomery, pour sa disponibilité et l’intérêt de son 
            exposé. L’association souhaite développer la 
            notoriété de Thomery dans la région parisienne en participant aux 
            " Pêches en Folie " de 
      Montreuil. |  Les visites de jardins de particuliers organisées par les bénévoles de l’association ont intéressé une cinquantaine de personnes au cours de la belle journée du 30 juin 2012.   Suite aux échanges avec les jardiniers, les visiteurs ont retiré des nouvelles approches du jardin.  En Avant Thomery remercie chaleureusement les Thomeryons qui ont ouvert leurs petits domaines (en toute confidentialité) et fait partager leur passion. L’expérience se renouvellera en 2013 et l’association attend déjà des propositions de jardiniers, amateurs ou expérimentés. 
       PROJETS TRAVAUX DE CONSOLIDATION D’UN MUR 
       
        
        
          |  |   
            VOUS DISPOSEZ D‘UN MUR A 
            RENOVER      
 OU 
 VOUS SOUHAITEZ PARTICIPER A LA 
            REHABILITATION D’UN MUR ?        
   N’HESITEZ PAS A CONTACTER NOTRE 
            ASSOCIATION       |  SENSIBILISATION A LA BIODIVERSITE 
       
        
        
          | CE PROJET VOUS INTERESSE ? VENEZ NOUS REJOINDRE POUR LE SUIVI 
            D’ESPECES : HERISSONS, ECUREUILS, CHAUVES-SOURIS, 
            HIRONDELLES,…            |  
 |      TEMOIGNAGES DES 
      ANCIENS   " ENTRE LES MURS " A THOMERY ET A 
      BY        " Tout jeune, j’allais " aux chenilles ". Au début de la végétation, deux sortes de chenilles pouvaient attaquer le bourgeon de vigne. Il y avait la toute fine, qui le perçait, et il était foutu, et la plus grosse, qui mangeait le bourgeon au cours de son développement. Ces chenilles ne sortaient que la nuit. On y allait le soir, en famille, équipés de lampes à bougie, aux pieds des murs où on avait repéré des dégâts. On les coupait avec des ciseaux. " " Entre les murs, régnait une atmosphère particulière : peu de bruits sinon le piaillement des oiseaux, le bourdonnement des insectes ou le rire des jeunes enfants qui y jouaient à côté de leurs parents. Il se dégageait des odeurs de fruits, de sucre. " " Si un orage s’annonçait, mon mari devenait artificier. Il envoyait une fusée paragrêle pour faire éclater le nuage menaçant. Gare à celui qui à pied ou à vélo passait au moment du lancement : Quelle peur ! " "Je me rappelle de la silhouette de Papa qui traitait son chasselas avec de la bouillie bordelaise contre le mildiou : son chapeau sur la tête, il était habillé de sa grande houppelande serrée à la taille grâce à un gros ceinturon ; il était très impressionnant !  Pendant la cueillette, je me souviens aussi que, petite, on nous donnait volontiers quelques grapillons dont nous nous amusions à avaler " tout rond "les petits grains dits" grains de demoiselle ". "Le verger du jardin regorgeait de fruits de toutes sortes, dont du chasselas. L'alambic passait une fois l'an à l'épicerie pour distiller les alcools préparés avec tous les fruits que nous n'avions pu consommer : notre eau de vie était transparente et vraiment excellente. Le chasselas était taillé, sulfaté, soufré, ciselé et mis en sacs, comme chez ceux qui vendaient leur raisin. Nous cueillions tardivement, de la fin août à la fin octobre. Les femmes qui faisaient la cueillette portaient une capote blanche avec un bavolet sur la nuque pour se protéger du soleil. Notre raisin était destiné à notre consommation personnelle, et nous le conservions quelques semaines sur les claies à la cave ". Si vous souhaitez nous livrer quelques souvenirs, 
      merci de nous contacter           
 
       
       Retour 
accueil                                                                                                            
      Gazette N° 2 
      Février 2013 |